Sollacaro
partage avec les autres commmunes rurales une faible densité de
population.
Contrairement
aux communes du littoral, dont la population augmente de 1962 à
1999, Sollacaro perd des habitants et fait donc partie, malgré sa
proximité de la mer, des communes de l'intérieur.
Ce
relativement faible dynamisme est toujours observé dans la période
1990-1999.
Comme toutes les communes rurales, Sollacaro a un solde naturel négatif,
alors que le dynamisme démographique des jeunes couples se concentre
dans les villes et les proches communes de leur banlieue.
Les villes les plus importantes perdent des habitants, alors que les villages proches d'Ajaccio ou Bastia en gagnent : le départ des actifs et retraités de la ville vers les villages environnants, ou "rurbanisation" est nettement visible. Sollacaro semble un peu éloigné d'Ajaccio pour "profiter" pleinement de ce phénomène ; pourtant, de plus en plus d'actifs travaillent dans d'autres communes du département (mais le recensement ne permet pas de connaître leur lieu de travail).