La
basse vallée du Taravo est consacrée à l'élevage.
Depuis des siècles, les pâturages de la plaine cotière
étaient exploités dans le cadre de la transhumance entre
montagne et côte par les chemins qui remontent la vallée.
Il s'agissait d'une économie largement autarcique dans le cadre
d'unités administratives, économiques et religieuses, les
pieve,
qui organisaient l'espace des différentes communautés qui
occupaient une même vallée. Cet élevage se déploie
aujourd'hui dans le contexte d'une économie mondialisée,
où il doit affronter la concurrence de régions plus compétitives,
aussi bien par les conditions naturelles (relief, climat) que par l'accès
aux transports. Dans quelle mesure ces terres agricoles résisteront-elles
à la pression foncière liée au développement
du tourisme qu'on voit s'élancer
à l'assaut des collines qui dominent Porto Pollo ? Les plans d'occupation
des sols conserveront-ils la vocation pastorale de ces terres ?
